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Dezoom : notre planète en dix plans séquences

Seulement 300 000 ans d'âge et l'homo sapiens a déjà amplement démontré sa capacité à mettre à mal une planète entière. Les moyens dont nous disposons pour raser des forêts, aplanir des montagnes, en dresser d'autres (faites d'ordures) n'ont pas d'équivalent dans le règne animal.

La série Dezoom étire notre regard sur une dizaine d'activités qui transforment la Terre. Un travail anodin d'un homme est la première touche d'un motif. Vu du ciel par un drone, il devient à son tour un espace, souvent mutilé. Multipliés à l'échelle de la planète, étrangement embellis par leur gigantisme, ces espaces révèlent leur vraie nature : ils auraient pu être une ville, des sols propices à la vie ; ils sont en réalité des mines à ciel ouvert en Allemagne, des villes surpeuplées en Inde, des fermes du sud de l'Espagne à qui l'on doit les produits frais que nous consommons en toute saison en dépit du bon sens.

La centrale solaire de Gemasolar (ci-dessus) pourrait être un exemple encourageant de l'usage abusif que l'homme fait de son espace physique et des ressources naturelles. Pourtant, comme tous les épisodes de la série, des données chiffrées viennent confirmer l'intuition du spectateur : un pays et a fortiori la planète ne peuvent pas endurer nos excès.

On doit cette série réussie et remarquablement efficace à la société de production Såndl (Simon Bouisson et Ludovic Zuili), co-produite par ARTE et diffusée ici-même.

Portrait de MarquisDaily
MarquisDaily

Cinéphile, photoshoppeur et rédacteur en herbe

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